lundi 27 juillet 2015

Panajee, ou comment choisir son bijou selon sa tenue...




Bonjour à tous!

Découvrez le premier teaser du site Panajee qui donnera des idées à toutes celles qui hésitent souvent pour choisir leur bijou selon leur tenue!

www.panajee.com est une plateforme regroupant des créateurs de bijoux Haute Fantaisie. Le choix est éclectique, le budget variable en fonction des créateurs et des bijoux proposés.... Vous pourrez y découvrir des styles et des bijoux variés mais toujours signés de la main d'un créateur! N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, vos suggestions et vos remarques, je suis à votre écoute!






vendredi 24 juillet 2015

Gagnez un kit de bijoux tatouages éphémères !!






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Mais comment jouer??


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Bonne chance a vous !

lundi 20 juillet 2015

Interview de Zoé Montagu: créatrice tisserande







J’ai  découvert Zoé Montagu et ses créations sur www.panajee.com.  Zoé est une jeune et talentueuse créatrice tisserande qui tisse le crin de cheval pour réaliser des bijoux, des luminaires ou encore des robes haute couture. Une vraie créatrice comme nous n’en retrouvons que peu aujourd’hui, qui réalise ses créations du début à la fin, avec, comme l’on dit, l’art et la manière… Pour aller à sa rencontre, je suis allée dans la campagne toulousaine, dans une maison perchée en haut d’une colline avec pour environs des champs et des vallons. Un cadre idyllique, propice à la création,  où elle partage un atelier avec 3 autres jeunes artistes. J’en ai profité pour interviewer Zoé afin de comprendre un peu mieux son parcours, sa vision du monde et les techniques qu’elle utilise pour ses créations…. Et j’en ai été ravie car Zoé n’est pas avare d’explications et raconte avec passion son métier. Je vous laisse découvrir maintenant mademoiselle Montagu, une jeune et belle personne très intéressante !


Zoé, raconte-nous ton parcours
J’ai toujours fait du travail manuel, même à l’école c’était en option art que je me faisais plaisir. J’ai depuis toujours fait des petites créations. J’ai suivi un bac art plastique, enchainé avec une prépa en Arts appliqués, et continué avec un diplôme des Métiers d’Arts spécilisé en design textile. Cette formation est  axée sur le travail manuel de l’artisan et non sur l’industrie.  J’ai appris à broder, créer mes fibres, la teinture…
 A la sortie j’ai gagné une bourse de l’Unesco, « voyager pour apprendre les métiers d’art ». Cette bourse  finance un voyage pour 5 étudiants par an qui obtiennent le Diplôme des Métiers d’Art. Je suis partie au chili dans la région de Linares pour apprendre le tissage de crin de cheval. C’est une technique traditionnelle au Chili, mais tout de même assez récente car cela fait seulement 200 ans qu’elle est utilisée. J’ai rencontré des femmes qui me l’ont enseigné et nous avons ensemble monté un projet de création de bijoux contemporains. Nous sommes encore en contact aujourd’hui. Ces femmes sont des femmes de paysans qui tout les soirs tissent le crin de cheval en rentrant chez elle. Au quotidien, elles réalisent des petits anges avec ce crin de cheval, qui sont placés dans les églises. Elles colorent le crin de cheval avec ces couleurs propres à l’Amérique du sud.
C’est au retour de ce voyage que j’ai décidé de continuer à tisser. J’ai tenté une bourse de la Fondation de France que j’ai obtenu et qui m’a permis d’acheter un métier à tisser à échantillonage. C’est un métier à tisser de designer textile qui est très onéreux. Ces deux bourses m’ont permis de me lancer…

Peut-on utiliser tous les crins de chevaux pour réaliser tes créations. Ou trouves-tu le crin de cheval ?

On peut tisser le crin de tous les chevaux, mais il faut adapter le tissage au crin : il y a des crins tous fins, d’autres torsadés d’autres ondulés, avec des épaisseurs et des couleurs différentes.
Au niveau de mon « approvisionnement » en crin de cheval, il y a 2 solutions. Le client peut tout d’abord m’amener le crin, ce sera donc un bijou sur mesure. Sinon, je me fournis auprès des archetiers qui font les archers pour les instruments à corde, car ils sont accès à des queues entières de crin. Cette deuxième solution me permet d’avoir des constantes quant aux coloris.
Est-ce un métier à tisser destiné uniquement au crin de cheval ? Utilises-tu la même méthode pour tisser le textile ou les bijoux ?
Il n’existe pas de métier à tisser pour le crin de cheval, c’est quelque chose que j’ai développé sur mon métier à tisser. Ce métier à tissé est très précis grâce à son échantillonnage informatique et je l’ai adapté à la matière du crin à cheval.  Je ne peux pas travailler le crin de cheval seul. Je l’associe avec d’autres matières textiles (soie, coton, polyester, lin) . C’est toujours le crin associé à une autre matière car cela permet d’avoir la solidité du crin et la souplesse du textile.
Le métier à tisser ne me sert que pour des formes rectangulaires ou carrées, je l’utilise donc plus pour le textile et rarement pour les bijoux pour lesquels je préfère une technique manuelle : le tissage circulaire.  Cette technique de tissage s’apparente plus à la vannerie et pour laquelle je travaillele crin de cheval avec le sisal, une plante qui s’apparente à l’aloé véra. Elleest très durable dans le temps et très souple.
 Pour les bijoux, je travaille le tissage circulaire, qui s’apparente plus à la vannerie, comme des petits paniers et je travaille avec des fibres végétales le cisal, une plante qui s’apparente à l’aloe véra, c’est très durable dans le temps, très souple.

Quels types de produits fabriques-tu ?
L’an dernier, j’ai  tissé pour une styliste qui voulait des rubans pour adapter sur des sacs. Cette année, j’ai développé avec mon ami une collection de luminaires dont le tissage en crin de cheval sera adapté aux abats jours. Le mois dernier j’ai tissé une robe pour une styliste parisienne, Marie Labarelle, qui sera exposée à Monaco à l’automne. Je réalise par ailleurs des parures murales.Mon panel de créations est  très large et j’espère ne jamais me cantonner à un seul type !

Qu’aimes- tu dans la création ?
Dans un premier temps créer, c’est moi, c’est ma personnalité. A l’inverse si je ne devais pas créer ce serait une torture. Ce qui me plait c’est l’amour du travail manuel et l’importance de la matière. Je pense que nous nous éloignons aujourd’hui des bases de la matière : nous ne savons rien de ce que nous portons , ni les procédés de fabrication, ni le type de texture utilisée. J’ai envie de savoir et de faire connaître comment fonctionne la matière. J’aime partir de matériaux naturels, bruts et les sublimer,  les transformer. Créer avec le crin de cheval correspond à mon amour de la matière. J’ai eu est un coup de cœur pour la fibre et ses coloris : le crin de cheval est très solide voir imputrescible, très léger presque transparent. Cette matière me plaît.


Où puises-tu ton inspiration ?
Tout m’inspire : la poésie, la nature. Je travaille beaucoup par rapport au graphisme : des écailles, des animaux, des plantes que je reproduis. J’utilise toujours des matériaux traditionnels ou des choses de la nature des pelages, des feuillages.

Contre quoi t’élèves-tu dans le monde de l’artisanat et de la création ?
C’est un milieu agréable à vivre notamment le moment des salons qui est un moment de partage entre créateurs. Ce qui est délicat c’est la césure entre artisanat et artisanat d’art et l’inaccessibilité des galeries d’art. En effet, dès que l’on  se met à passer beaucoup de temps à travailler sur une pièce, on passe dans la sphère du luxe, et les galeries qui seraient adaptées pour exposer son inaccessibles financièrement à un petit artisan.




Que fais-tu en ce moment ?
En ce moment j’ai un projet avec Violaine Ulmer, une créatrice bijoutière toulousaine avec qui nous allierons céramique et textile dans une collection de bijoux..Ce seront des pièces uniques qui seront exposées à Roubaix, le 19/20 septembre pour les journées du patrimoine à la Manufacture des Flandres.

Comment travailles-tu ?
J’essaie le moins possible de travailler seule car c’est un métier très solitaire. Je collabore toujours avec un artisan différent en fonction des projets. Pour les bijoux je travaille avec Jérémia Oudin  et Mathilde Quinchez, en stylisme je travaille avec Marie Labarelle qui crée le patron et je crée les tissus.

Quel est ton idéal de création?
L’idéal est un atelier collectif comme nous avons ici où il peu y avoir une interaction entre les ateliers. Tous les jours nous pourrions nous apporter des choses les uns les autres et ce serait très intéressant car chacun peut avoir un point de vue différent et des compétences différentes. Ici nous avons dédié la maison à des ateliers Nous sommes 4 artisans à travailler : nous avons un facteur d’accordéon, un  facteur d’instruments à vent et je partage l’atelier textile avec Jeanne qui est textile et brodeuse et qui travaille pour un artiste suisse.

As-tu des conseils à donner à des jeunes créateurs ?
Il faut y aller ! Si j’avais dû me poser trop de questions je n’aurais pas fait ce métier car ce n’est pas facile tous les jours : il faut avoir son entreprise être autonome, être souvent tout seul, loin de chez soi, en salon. Je pense qu’il faut avoir l’envie, car si l’on a l’envie, on ne se pose pas de questions…  donc je ne veux pas donner de conseils !


Retrouvez les créations de Zoé Montagu sur www.panajee.com
photos réalisées par M.Montagu

samedi 11 juillet 2015

Tendances boucles d'oreilles: les néo-créoles!




Les boucles d'oreilles Créoles sont de nos jours l'un des bijoux indispensables à avoir dans sa boîte à bijoux...Mais aujourd'hui, la tendance n'est plus aux boucles d'oreilles créoles mais aux boucles d'oreilles néo-créoles, mais qu'est-ce donc?

Lorsque nous entendons boucles d'oreilles créoles, nous pensons aux Antilles et aux jolies antillaises... Ces boucles d'oreilles y étaient traditionnellement portées à une époque où les femmes de métropole leur préféraient les pendants d'oreille. L'histoire raconte que ce sont les esclaves domestiques (nourrices, chambrières,...) qui arborèrent les premières parures d'or. La coutume voulait que les enfants des familles riches remercient celles qui les avaient élevés en leur offrant un ou plusieurs grains d'or pour les grandes occasions qu'elles faisaient monter en anneaux( les créoles) ou en colliers longs.

Pour l'été 2015, influencées par la vague des ear cuff, les boucles d'oreilles créoles se mettent en orbite pour se loger dans le creux de l'oreille ou se clipser directement dans l'oreille .... pas mal, une belle originalité facile à porter!

Les bijoux évoluent certes au fil des saisons, mais mesdames ne vous inquiétez pas, ne mettez pas au placard vos bonnes vieilles créoles, elles sont toujours le gage d'un look sûr et affirmé!



jeudi 9 juillet 2015

Misari, une créatrice d'Art






Sophie Cossé, créatrice de Misari aime l'Art. Après avoir débuté son parcours par des études aux Beaux-Arts de Paris, elle a ensuite rejoint le monde des musées et a notamment développé des collections de bijoux pour la RMN. En 2010, elle saute le pas et décide de se former à la célèbre école BJO de la rue du Louvre. En 2015, elle crée Misari, sa marque de bijoux. Chaque bijou est fabriqué dans son atelier parisen d'après un dessin original. Elle travaille un argent mat qui est sa marque de fabrication...



Les créations Misari se définissent par un style épuré et fin qui mélange des collections plus personnelles comme les colliers et les sautoirs. Misari s'adresse bien sûr aux femmes, mais aussi aux hommes avec ses magnifiques anneaux masculins, ne les oublions pas!


"Créer des bijoux était comme un rêve qui est devenu réalité.Cela permet de laisser court à mon imagination... Tout est prétexte à l'inspiration: les femmes dans la rue, l'Art, les musées, mais aussi les voyages. J'y puise les formes et les matières qui vont donner vie aux créations.Le travail du métal est magique, il se transforme sous la chaleur, progressivement la matière devient alors plus douce et sensuelle. Porter un bijou est comme porter un parfum, c'est un acte de pur plaisir!"